Télécharger L'Infinie comédie PDF Ebook En Ligne - Si vous avez décidé de trouver ou lire ce livre, ci-dessous sont des informations sur le détail de L'Infinie comédie pour votre référence : L'Infinie comédie a été écrit par David Foster Wallace qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. L'Infinie comédie a été l'un des livres de populer Cette année. Il contient 1488 pages et disponible sur format E-Book, Hardcover. Ce livre a été très surpris en raison de sa note 5 et a obtenu environ 249 avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre L'Infinie comédie que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie. Voici l'identifiant du livre que vous pouvez utiliser pour rechercher ce livre sur le marché ou un autre vendeur de livres, isbn: 2879299829, ean: 9782879299822 ou asin: 2879299829.
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Description du livre L'Infinie comédie : That's Entertainment - 23 internautes sur 24 ont trouvé ce commentaire utile.That's Entertainment
Par Gus Piedsurtair
« Terminer est le plus malaisé », dit un hexagramme du Yi-King.Peu de choses à ajouter à la critique précédente. Pour ma part, j’aurais plutà´t tendance à trouver que la virtuosité verbale de ce livre se met parfaitement au service de son propos en dépeignant un monde foisonnant, kaléidoscopique et saturé d’informations, qui ressemble à la fois beaucoup au nà´tre tout en s’en démarquant dans une posture grimaçante et grotesque : à l’époque oùl’ouvrage a été publié, on pouvait parler d’anticipation dystopique ; aujourd’hui, d’uchronie satirique. On peut trouver le style agaçant ou fascinant, c’est une affaire de goà»t, mais cela correspond au projet esthétique de DFW, et il vaut mieux en avoir conscience avant d’entamer ce copieux volume.Cela étant, je suis d’accord pour dire que la lecture est parfois si exigeante qu’elle en devient fastidieuse, non pas pour des motifs stylistiques, mais bien pour des raisons structurelles.Je m’explique. David Foster Wallace semble avoir eu tout au long de son œuvre une certaine répugnance à terminer ses romans : La Fonction du Balai finit volontairement en queue de poisson et le suicide de l’auteur laissera Le Roi Pâle à jamais inachevé. L’explicit de L’Infinie Comédie est tout aussi frustrant : suivant la célèbre formule de Borges qui définit ainsi l’émotion esthétique, on parcourt les dernières pages dans l’attente d’une révélation qui ne se produit pas… Pour autant, il faut démentir cette affirmation qu’on a lue trop souvent et selon laquelle il n’y aurait pas de véritable intrigue subsumant l’ensemble de digressions narratives de l’Infinie Comédie. Cette intrigue existe bel et bien, David Foster Wallace n’a cessé de l’affirmer au fil des interviews, même si elle ne fait pas l’objet d’un dénouement explicite à l’intérieur du livre.Sans recourir à un vocabulaire narratologique trop technique et en essayant de ne pas trop en dire pour ne pas gâcher le plaisir de la lecture, disons simplement que le tout début du récit correspond en fait à l’événement le plus récent dans la trame chronologique de l’intrigue, alors que tout le reste consiste principalement à narrer ce qui s’est passé pendant l’année précédente… sauf qu’à la fin du livre, le récit s’achève plusieurs mois avant ce qui est raconté dans l’incipit. Autrement dit, DFW a laissé un blanc considérable dans la trame narrative. Un blanc que le lecteur est implicitement convié à combler, en reprenant toute la lecture depuis le début, afin d’imaginer comment convergent les différentes lignes narratives après la dernière page. (On peut aussi conseiller en passant de relire préalablement Hamlet, ainsi que 1984 de George Orwell. De toute manière, ça ne peut pas faire de mal.)Et c’est là qu’il faut aussi revenir sur un malentendu de taille – c’est le cas de le dire – concernant le genre de l’ouvrage. « Tout ça ne fait pas un roman », a-t-on pu lire quelque part. En effet. David Foster Wallace le reconnaissait d’ailleurs bien volontiers. Dans le livre d’entretiens que lui a consacré David Lipsky, DFW déclare qu’il considère davantage son livre comme une longue nouvelle. Une nouvelle de dimensions tératologiques, certes, mais une nouvelle quand même. Et je préciserai pour ma part : une nouvelle policière, qui plus est, oùc’est au lecteur de jouer au détective.L’idée n’est au demeurant pas neuve : on pense au Gommes de Robbe-Grillet ou à certains romans de Queneau (tels que Pierrot mon ami, ou le merveilleux Un Rude Hiver, qui partage plus d’une connivence shakespearienne avec l’Infinie Comédie), et évidemment, au patriarche du genre, Edgar Poe lui-même et sa « Lettre Volée », avec son énigme en abyme, à laquelle le film de Jim Incandenza fait immanquablement songer. Dès lors, on comprendra que la (re)lecture du monstre narratif de DFW requiert une vigilance extrême : tout ce qui apparaissait au premier abord comme une digression sans intérêt devient potentiellement une nouvelle piste ou un faisceau d’indices vers la résolution de l’intrigue.Un tel dispositif présente des implications radicales. Pour le dire vite, DFW semble avoir eu une idée extrêmement élevée de son lectorat – quelque chose comme le lecteur « idéalement érudit et idéalement insomniaque » dont rêvait James Joyce. Voilà une posture qu’on peut trouver terriblement écrasante ou, à l’inverse, formidablement généreuse. Mais c’était toute l’ambition de DFW, qui déclarait « vouloir montrer au lecteur qu’il était beaucoup plus intelligent qu’il le croyait. » En cela, l’Infinie Comédie est une œuvre délicieusement perverse : à l’image du film-drogue qui lui donne son titre, le récit devient peu à peu tellement addictif qu’on a peine à s’en détacher ; mais parvenu à la fin, c’est paradoxalement la frustration générée par le sentiment d’inachèvement qui motivera la relecture du livre. Redéfinissant alors le divertissement dans un sens pascalien à travers un livre présenté comme le reflet inversé du film, David Foster Wallace aura ainsi réussi le pari insensé de nous obliger à réfléchir en sortant du cadre imposé par la fiction. Un livre à la fois drà´le, effrayant et exigeant pour l’esprit, c’est plutà´t précieux, non ?Oh, et si un éditeur français nous entend : il y a encore plein de chefs-d’œuvre de la littérature américaine en attente d’être traduits, ça nous changerait des machins réellement illisibles que certains écrivains phrançais nous infligent à chaque « rentrée littéraire ». Letters de John Barth, par exemple ; ça fait des décennies qu’on aimerait le lire dans la langue de Molière. Allo, Claro ? L'Infinie comédie a été écrit par David Foster Wallace qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. L'Infinie comédie a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 1488 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre L'Infinie comédie que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie.
Par Gus Piedsurtair
« Terminer est le plus malaisé », dit un hexagramme du Yi-King.Peu de choses à ajouter à la critique précédente. Pour ma part, j’aurais plutà´t tendance à trouver que la virtuosité verbale de ce livre se met parfaitement au service de son propos en dépeignant un monde foisonnant, kaléidoscopique et saturé d’informations, qui ressemble à la fois beaucoup au nà´tre tout en s’en démarquant dans une posture grimaçante et grotesque : à l’époque oùl’ouvrage a été publié, on pouvait parler d’anticipation dystopique ; aujourd’hui, d’uchronie satirique. On peut trouver le style agaçant ou fascinant, c’est une affaire de goà»t, mais cela correspond au projet esthétique de DFW, et il vaut mieux en avoir conscience avant d’entamer ce copieux volume.Cela étant, je suis d’accord pour dire que la lecture est parfois si exigeante qu’elle en devient fastidieuse, non pas pour des motifs stylistiques, mais bien pour des raisons structurelles.Je m’explique. David Foster Wallace semble avoir eu tout au long de son œuvre une certaine répugnance à terminer ses romans : La Fonction du Balai finit volontairement en queue de poisson et le suicide de l’auteur laissera Le Roi Pâle à jamais inachevé. L’explicit de L’Infinie Comédie est tout aussi frustrant : suivant la célèbre formule de Borges qui définit ainsi l’émotion esthétique, on parcourt les dernières pages dans l’attente d’une révélation qui ne se produit pas… Pour autant, il faut démentir cette affirmation qu’on a lue trop souvent et selon laquelle il n’y aurait pas de véritable intrigue subsumant l’ensemble de digressions narratives de l’Infinie Comédie. Cette intrigue existe bel et bien, David Foster Wallace n’a cessé de l’affirmer au fil des interviews, même si elle ne fait pas l’objet d’un dénouement explicite à l’intérieur du livre.Sans recourir à un vocabulaire narratologique trop technique et en essayant de ne pas trop en dire pour ne pas gâcher le plaisir de la lecture, disons simplement que le tout début du récit correspond en fait à l’événement le plus récent dans la trame chronologique de l’intrigue, alors que tout le reste consiste principalement à narrer ce qui s’est passé pendant l’année précédente… sauf qu’à la fin du livre, le récit s’achève plusieurs mois avant ce qui est raconté dans l’incipit. Autrement dit, DFW a laissé un blanc considérable dans la trame narrative. Un blanc que le lecteur est implicitement convié à combler, en reprenant toute la lecture depuis le début, afin d’imaginer comment convergent les différentes lignes narratives après la dernière page. (On peut aussi conseiller en passant de relire préalablement Hamlet, ainsi que 1984 de George Orwell. De toute manière, ça ne peut pas faire de mal.)Et c’est là qu’il faut aussi revenir sur un malentendu de taille – c’est le cas de le dire – concernant le genre de l’ouvrage. « Tout ça ne fait pas un roman », a-t-on pu lire quelque part. En effet. David Foster Wallace le reconnaissait d’ailleurs bien volontiers. Dans le livre d’entretiens que lui a consacré David Lipsky, DFW déclare qu’il considère davantage son livre comme une longue nouvelle. Une nouvelle de dimensions tératologiques, certes, mais une nouvelle quand même. Et je préciserai pour ma part : une nouvelle policière, qui plus est, oùc’est au lecteur de jouer au détective.L’idée n’est au demeurant pas neuve : on pense au Gommes de Robbe-Grillet ou à certains romans de Queneau (tels que Pierrot mon ami, ou le merveilleux Un Rude Hiver, qui partage plus d’une connivence shakespearienne avec l’Infinie Comédie), et évidemment, au patriarche du genre, Edgar Poe lui-même et sa « Lettre Volée », avec son énigme en abyme, à laquelle le film de Jim Incandenza fait immanquablement songer. Dès lors, on comprendra que la (re)lecture du monstre narratif de DFW requiert une vigilance extrême : tout ce qui apparaissait au premier abord comme une digression sans intérêt devient potentiellement une nouvelle piste ou un faisceau d’indices vers la résolution de l’intrigue.Un tel dispositif présente des implications radicales. Pour le dire vite, DFW semble avoir eu une idée extrêmement élevée de son lectorat – quelque chose comme le lecteur « idéalement érudit et idéalement insomniaque » dont rêvait James Joyce. Voilà une posture qu’on peut trouver terriblement écrasante ou, à l’inverse, formidablement généreuse. Mais c’était toute l’ambition de DFW, qui déclarait « vouloir montrer au lecteur qu’il était beaucoup plus intelligent qu’il le croyait. » En cela, l’Infinie Comédie est une œuvre délicieusement perverse : à l’image du film-drogue qui lui donne son titre, le récit devient peu à peu tellement addictif qu’on a peine à s’en détacher ; mais parvenu à la fin, c’est paradoxalement la frustration générée par le sentiment d’inachèvement qui motivera la relecture du livre. Redéfinissant alors le divertissement dans un sens pascalien à travers un livre présenté comme le reflet inversé du film, David Foster Wallace aura ainsi réussi le pari insensé de nous obliger à réfléchir en sortant du cadre imposé par la fiction. Un livre à la fois drà´le, effrayant et exigeant pour l’esprit, c’est plutà´t précieux, non ?Oh, et si un éditeur français nous entend : il y a encore plein de chefs-d’œuvre de la littérature américaine en attente d’être traduits, ça nous changerait des machins réellement illisibles que certains écrivains phrançais nous infligent à chaque « rentrée littéraire ». Letters de John Barth, par exemple ; ça fait des décennies qu’on aimerait le lire dans la langue de Molière. Allo, Claro ? L'Infinie comédie a été écrit par David Foster Wallace qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. L'Infinie comédie a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 1488 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre L'Infinie comédie que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie.
Le Titre Du Livre : L'Infinie comédie
Nom de fichier : linfinie-comédie.pdf
La taille du fichier : 12.88 KB
Lien Primaire : linfinie-comédie.pdf - 14.06 Mbps
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